La récente crise mondiale le prouve : les industriels sont de plus en plus contraints de s’organiser afin de maîtriser l’intégralité de leur processus de conception et de fabrication et de tendre vers « zéro défaillance » ou, en tout cas, limiter au maximum les défaillances et les conséquences de risques encourus.
La Sûreté de Fonctionnement (Fiabilité F – Maintenabilité M – Disponibilité D – Sécurité S) devient une rubrique importante des Cahiers de charges que respectent tous les industriels, dès la conception jusqu’à la phase de fabrication finale, et bien sûr également tous les acteurs liés à ces chaînes de production, fournisseurs et sous-traitants par exemple.
Face à la prolifération des risques de toute nature (identifiés, émergents, voire indétectables, susceptibles d’affecter l’atteinte des objectifs de performances) et à une pression réglementaire constante, les industriels doivent mettre en place des systèmes de management visant à maîtriser la gestion de certaines familles de risques : ISO 9001 pour les risques commerciaux et produits, ISO 14001 pour les risques environnementaux, OHSAS pour les risques de santé et sécurité au travail…
Ces démarches de mise sous contrôle des risques permettent une bonne maîtrise des risques opérationnels, mais nécessitent une vision plus transversale, plus stratégique et plus proactive de la gestion de l’ensemble des familles de risques internes et externes: risques produits, risques environnementaux, risques technologiques, mais aussi risques financiers, juridiques et d’image.